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Quelques jours à Madrid.
Le charme de la vie à l'espagnole. Les tapas goûtus et colorés, le jambon ibérique et son filet d'huile d'olive, les tortillas de patatas, les verres qui débordent de bière, les coupes de vin élégantes, et ce à un prix moindre. Les nombreux tags sur les murs, prônant le voyage, la liberté, le respect, la lutte contre les inégalités et ce que nous impose la société. Les madrilains souriants, aidants et tellement moins stressés et pressés que les français. Se perdre dans les rues interminables et bondées. L'art à tout coin de rue, entre les musiciens, peintres et dessinateurs, magiciens, mimos ; on appelle ainsi les personnes déguisées dans la rue. On retrouve un Mickey, un Mignon (du dessin animé Moi moche et méchant), et même Johnny Depp !, ou bien des costumes plus élaborés et créatifs réalisés à base de maquillage, de matériaux et de structures de toute sorte, représentant par exemple un moine en méditation qui ne touche pas le sol, ou bien encore des xénomorphes (du film Alien). Bref, très très varié tout ça... Mais les sourires et applaudissements sont toujours au rendez-vous, et la petite monnaie fuse dans les chapeaux à même le sol. J'en ferai moi même l'expérience : jouer dans la rue est encore une fois un véritable plaisir.
Et puis, le Madrid nocturne : faire de la guitare dans los bajos de Arguelles, au milieu de rockeurs et métalleux, avant de finir à danser jusqu'à 6h du matin sur de l'électro bizarre dans une boîte remplie de filles apprêtées, de gays aux beaux yeux et de hipsters sous MDMA. Ou bien chanter Bella Ciao, en choeur avec une vingtaine d'inconnus, à 5h du matin sur une petite place de Lavapiès, avant de se faire virer par les flics. Terminer à Puerta del sol, plus grande place de la ville, à 8h du matin avec un joueur de Ukulélé, des jeunes femmes d'Amérique latine et des SDF en manque de compagnie. Encore et toujours des sourires, de la joie de vivre, de la musique, du partage. Faire la connaissance de deux guitaristes de rock et de blues, dont l'un est le sosie de Jim Morrinson et l'autre un photographe de talent. D'une chanteuse du pays basque à la voix éraillée unique. Et surtout, être avec mes deux amours, Florian et Dinah, que je remercie plus que tout.
